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Les choix budgétaires
de Jean Marc Pujol marquent la soumission à l'austérité imposée par la finance, et, malheureusement, relayée par la politique gouvernementale. Ils dénotent une absence notable de combativité pour
la ville et ses habitants, une absence de revendication vis à vis de l'Etat alors que la situation de Perpignan, ville ravagée par la crise, exigerait beaucoup plus de moyens. Comme elle
exigerait une équipe municipale qui concerte et mobilise la population autour de ces choix.
Car l'Etat est défaillant: Gel des dotations en 2013, réduction prévue en 2014-2015, disparition des compensations, augmentation du taux des cotisations CNFPT, CNRACL, de la TVA, réduction du territoire de la politique de la ville...Face à cette saignée des collectivités territoriales, le Maire de Perpignan ne proteste même pas. Pire, il accepte le transfert des charges, en matière de sécurité, notamment ( domaine de la compétence de l'Etat ) , en embauchant des policiers municipaux supplémentaires sur les finances de la ville. De même, concernant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires qui va se traduire par une charge nouvelle de 1,5 millions d'euros pour la ville, Jean-Marc Pujol ne bronche pas.
Ce qui ne l'empêche pas de dire que tout va bien à Perpignan!
Nicole Gaspon
résumé de l'intervention faite en séance